« Parle Maître, le Peuple t’entend » : le beau cadeau d’ABC à Wade

Je te reviens si cher Papa

Perturbant ton léger sommeil

Et de tes rêves vermeilles

Pour te revoir guider nos pas .

 

Ton silence est presque lourd

Même que sans nul autre pareil

Il rassure et nous émerveille ,

Riche de tant de calembours .

 

Ta voix rauque et douce à la fois

Est celle d’un soufi si affectif

Qui reconnaît bien son effectif

Perdu sous un temps si froid .

 

Et le peuple qui te célèbre

En ce jour de ta naissance

Souffre de te voir en errance

Pour nous sortir des ténèbres.

 

O Maître libère ton peuple enfin

Car tu n’as plus rien à prouver

Et mène ta troupe s’abreuver

Et paître aux prairies sans fin .

 

Continue de montrer le chemin

Nous le suivrons allègrement

Et tout aussi bien fièrement

Au milieu des parchemins

Qui mènent aux mines d’or

Et demain à tous les ports .

 

Réunis autour de toi tous tes fils

Entoure toi de toutes tes filles

Et que sortent des entrailles

De nos terroirs et des banlieues

Des Sénégalais Debout !

 

Que ne paierions nous pas

Pour vous voir tous trois

Prédécesseurs et Successeurs

D’un Sénégal sexagénaire

En haut du Baobab séculaire

Respirer le même bol d’air

Que les générations à naître !

 

Vos antécédents y appellent

Vos legs aussi vous interpellent.

Le Ramadan est un prétexte

En un tout aussi beau contexte .

 

Parle Maître, le Peuple t’entend

Dis Maître , le Peuple t’attend

Le long des routes que t’as construites

Afin que jamais elles ne soient déconstruites .

 

Joyeux Anniversaire Maître !

 

Et que les fils du dialogue se renouent,

hic et nunc ,

sans délai et sans nouveau référé !

Time Is of the essence, Mister Président.

 

Maître Alioune Badara CISSE

Médiateur de la République

Avocat à la Cour

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