C’est fini pour Karim…il ne sera jamais président du Sénégal

Destin politique : Karim Wade si loin du chemin de la Présidence de la République

Heureux qui comme Karim Wade ! Fils de l’ancien Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, Karim Wade vit comme ce prince qui n’attend que son heure, que le pouvoir lui soit servi sur un plateau d’argent. Au Qatar où il se trouve depuis que la grâce présidentielle lui a été accordée, on dit qu’il a été contraint par le pouvoir à l’exil. Un exil bien doré. Au Qatar, on dit de lui qu’il fait partie des principaux consultants du monarque du Palais, en tout cas se trouvant loin des préoccupationsdes Sénégalais engagés dans les combats pour plus de liberté d’expression, plus de transparence dans le code électoral, contre les injustices sociales, la dilapidation des biens nationaux par une caste au pouvoir

Karim Wade ne peut-être comme son père Me Abdoulaye Wade qui face à l’adversité, aux nombreux obstacles dressés dans son chemin qui l’envoyaient parfois en prison ou parfois il risquait la vie, a su les affronter. L’histoire retiendra de Me Abdoulaye Wade, que tout au long de son parcours politique parsemé d’embûches, il a su faire preuve de courage, mais également de ruse pour déjouer tous les complots contre sa personne jusqu’à conquérir le pouvoir. De Me Abdoulaye Wade, le fils n’a retenu aucune leçon. La preuve de sa naïveté et qui le pousse que tout va lui être servi sur un plateau d’argent pour obtenir le pouvoir. Au moment, les ténors de l’opposition, parfois au prix de leur vie, affrontent dans la rue le pouvoir de Macky Sall, où se trouve Karim Wade, dans son exil doré du Qatar.

Karim Wade ne peut avoir l’excuse que son retour au Sénégal est synonyme de son retour en prison, car sous la menace d’une poursuite pour exécution de la peine de remboursement à l’Etat de l’argent fixé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) devant laquelle, il avait été condamné. Les Sénégalais ne pourront être déterminés au combat pour son amnistie, en se mobilisant, quitte à affronter les forces de l’ordre que si lui Karim Wade est le premier à se montrer au front. Au nom de quoi, les Sénégalais se mettront debout, descendront dans la rue, affronteront les forces de l’ordre et se battront pour la peine de quelqu’un soit amnistié, parce que tout simplement, il est le fils d’un homme qui a marqué de son empreinte l’histoire politique du Sénégal, et même de l’Afrique. Quelle maigre carte de visite d’un homme qui veut accéder au pouvoir, et où n’est inscrit que fils d’ancien Chef de l’Etat.

Il en faut un peu plus pour Karim Wade, s’il veut bénéficier un jour de la confiance des Sénégalais pour être à la tête de l’Etat. Du reste, qu’a-t-il fait pour mériter légitimement d’être élu un jour Président de la République du Sénégal. Lorsque son père était dans l’opposition et que les Sénégalais se mobilisaient pour le faire accéder au pouvoir, Karim Wade se trouvait hors du pays, faisait ses études, et se livrait à ses activités professionnelles. Il n’avait même pas la carte de militant du Parti démocratique sénégalais (PDS). C’est lorsque son père a été élu Président de la République, que Karim Wade est revenu au Sénégal, et grâce au moyen de l’Etat, a su se faire une ascension. Aux côtés de son père, il a été énivré en goûtant les délices du pouvoir, au point que toute une entreprise qui a été mise en échec, de dévolution monarchique du pouvoir lui avait été tracée. Avec un père tenace qui avait même jeté à la place de l’opinion que Bush père et Oumar Bongo qui ont réussi, par aventures diverses à avoir leurs fils Présidents de la République, ne sont pas plus intelligents que lui. Seulement, Karim Wade est bien loin du chemin qui mène à la présidence de la République. Car, ne faisant rien, et n’attendant que tout simplement de ramasser le pouvoir. Or, un pouvoir ne se ramasse pas.

Thiémokho BORE pour xibaaru.sn

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