Amadou BA veut le poste de Macky et risque gros
Contrairement aux façonniers qui une politesse étudiée, les hypocrites ont les attitudes simulées de commande. Quant aux arrivistes, ils se poussent dans le monde par soif des honneurs et des richesses. La brigue leur vaut des faveurs imméritées. Chercheur de raccourci et aveugle opportuniste, il ne rechigne devant rien pourvu que leur objectif soit atteint. Ces types d’individus peuplent malheureusement la sphère politique Sénégalaise. Et l’exemple le plus patent est sans nul doute celui de l’actuel ministre des affaires etrangères, Amadou Bâ.
C’est un secret de polichinelle que de rappeler qu’il fut nommé directeur général de la DGID en 2006 grâce aux bons offices de Karim Wade qui l’eut présenté à son pater. Nous voyons donc que c’est grâce au piston qu’il a obtenu cette faveur imméritée. C’est à cet instant précis qu’il put accéder à la tête de cette direction nationale. Ne jurant alors que pour le fils du président Wade, le voilà qui intégra la génération du concret pour matérialiser la vision du fils de l’ancien chef d’Etat. Se targuant d’être un fonctionnaire, il se présenta comme un homme d’Etat donc ne voulant pas s’afficher publiquement aux côtés des politiciens professionnels. Cependant, son soutien à ce mouvement ne faisait l’ombre d’aucun doute puisqu’il en était un fervent bailleur.
Ce projet avorté dans l’œuf, le voilà qui continue son petit bonhomme de chemin en ralliant l’APR pour avoir été nommé ministre de la république. Chose dont il avait toujours rêvé. Depuis sa nomination à ce poste, il se sent l’étoffe d’un homme d’élite et aspire à la prééminence. Raison pour laquelle, il est en train de mailler le milieu maraboutique Al Puular pour devenir incontournable dans l’attelage gouvernemental. Ce nouveau riche qui a récemment acheté cash un appartement de 500 millions de FCFA en plein centre-ville recourt en réalité aux moyens dolosifs pour fructifier son trésor de guerre.
Oui Amadou Bâ a soif d’honneurs et de richesses. D’aucuns disent qu’il est de connivence avec Doudou Diagne de SABLUX qui possède un important lot d’immeubles dans des zones très stratégiques de la capitale Sénégalaise. Si Tahibou Ndiaye, l’ancien Directeur Général du cadastre a pu s’enrichir éhontément, c’est sans nul doute avec la complicité de son ancien patron qui a un empire immobilier fort de plus de 50 maisons et immeubles dans des quartiers très huppés de la capitale Sénégalaise. Sa fortune, il la tire des compensations financières effectuées dans certaines boites de la place mais aussi dans le redressement fiscal de certaines structures de l’Etat. Il éponge les dettes de ces sociétés en procédant à des exonérations fiscales tout en recevant la moitié de ces fonds devant pourtant être versés dans les caisses de l’Etat. De par ces procédés mafieux, il a pu engloutir des dizaines de milliards de FCFA lorsqu’il fut à la tête de la DGID.
D’ailleurs, il a perpétué ces basses œuvres une fois au ministère des finances. Ce qui avait fait sortir l’opposition de ses gonds. Ce qui est dommage chez ce parvenu, c’est qu’il n’a ni l’esprit, ni les manières de sa nouvelle condition. Et cela se ressent chez Amadou Bâ qui a préféré délaissé son Grand-Dakar natal pour se réfugier politiquement aux Parcelles Assainies où logent ses frangins. Il a racheté sa concession familiale sise à Grand-Dakar vu qu’il y avait un différend au sein même de la famille. En bon fils de pauvres, personne ne voulait lâcher du lest au sein de la famille Bâ. A Grand-Dakar, personne ne les respecte vu leur passé indigne. A l’époque des vaches maigres, ses petits frères vendaient du chanvre indien au su et au vu de toute la population de Grand-Dakar. C’est l’une des principales raisons qui font que l’actuel ministre des affaires étrangères préfère se revendiquer des Parcelles assainies en lieu et place de la commune de Grand-Dakar qui l’a vu grandir.
De par ses menées, ce militant de la 25 heure ne cesse de faire des crocs en jambe à ses frères de parti qu’il a rejoint dans le tard. En réalité, Amadou Bâ fait de l’intrique son principal arme de guerre et il n’hésite jamais d’user d’expédients pour combattre ses frères de parti qu’il considère à tort comme des adversaires politiques. Mais tout ceci ne fait que dévoiler la véritable face de cet homme qui veut s’appuyer sur l’ethnie Al Pulhaar pour succéder au président Macky Sall à la tête de ce pays.
B.Ndiaye
La rédaction de Senegalinfo.net