Edito : Situation de l’enfance au Sénégal

Les enfants, nos graines les plus chères, son hélas enlevés, torturés et même assassinés
dans un pays qui s’appelle le Sénégal. Tous en chœur, clamons et déclamons : plus d’enfants dans les rues, plus d’enfants sans santé, plus d’enfants morts dans les eaux de la Méditerranée.. » Bref, nous réclamons un monde meilleur pour ces milliers d’enfants abandonnés à leur sort.

Nous attendons du Conseil Economique, Social et Environnemental qu’ il soit new look. Cela
signifie que l’institution que dirige Mimi Touré doit prendre en compte la situation des enfants du Sénégal (sans éducation, sans pièce d’état civil ni santé, encore moins de sécurité) et batailler ferme pour l’amélioration des conditions de vie de ces êtres en
miniature. Telle ne semble pas être la préoccupation des pouvoirs publics de l’ indépendance à nos jours. Paradoxalement, les colons vouaient plus de considérations aux enfants de notre pays. Ces derniers étaient traités royalement. Il est à regretter le manque de prise en charge des daras moins soutenus par rapport aux écoles privées catholiques. Pourtant ces daras ont formé l’élite sénégalaise. Les premiers cadres sénégalais avant d’intégrer l’école française , ont fait leurs humanités dans les daras.
Les gens se trompent sur la notion d’élites. Ce ne sont pas ces « Enarques », ce sont ces Sénégalais formés dans les daras, n’ayant pas trouvé un système d’intégration facile dans leur propre pays, ils ont pris le chemin de la migration pour monnayer leur compétence ailleurs. Ces Sénégalais communément appelés «Modou-Modou» font entrer au Sénégal plus de 1000 milliards de nos pauvres francs. L’Espagne, l’Italie, La Côte d’ Ivoire, le Gabon et les Etats- Unis ont connu le Sénégal non pas à travers sa politique mais par la présence massive et courageuse de ses fils de daras à l’étranger. Ce sont eux qui ont vendu l’image du Sénégal avec leur abnégation et leurs transactions financières qui n’échappent pas au pays hôte. Il faut que le gouvernement appréhende mieux le problème des daras. A mon avis, si le Cese ne fait pas bouger la situation des enfants de la rue, exposés, violés, violentés et même tués comme si le Sénégal ne dispose pas d’un ministère de la protection de l’enfance, le Conseil Economique, Social et Environnemental n’ a pas sa raison d’être.
Mimi, nous vous interpellons devant l’histoire La première mission du CESE est de prendre en charge la question relative à la situation des enfants. Si elle échoue dans cette mission, on peut la fermer. Mimi a été Premier ministre et maîtrise à merveille les arcanes de l’ Etat. Elle n’ a ni l’excuse de l’ignorance ni celle de la surprise. Dans un pays où les enfants sont maltraités, ce pays ne sera pas au rendez-vous du Concert des nations émergentes.
A bon entendeur, salut !
PaPe Diogoye , Direct Info

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