Coup d’Etat : Sylvia Bongo, l’autre mal du Gabon
Il a fallu que les militaires prennent le pouvoir pour que les langues commencent à se délier au Gabon. Et tout ce qu’on peut dire c’est que les gabonais en avaient marre de vivre de vivre sous l’emprise la dynastie des Bongo. Sénégalinfo a pris langue avec certains gabonais pour savoir ce qu’il en était. Une source confirme que cette famille leur a fait vivre l’enfer. Et le cancer des Bongo, c’est la Première dame. « La seule route qu’elle doit prendre, c’est celle de la prison », lance notre source.
Pour elle, Sylvia Bongo est la cause de tous les problèmes que vivent les gabonais. La franco-marocaine est présentée comme la véritable régente du Gabon depuis l’AVC d’Ali Bongo. En d’autres termes, c’est elle qui gère la destinée des gabonais. La source de Senegalinfo enfonce le couteau plus loin. Elle accuse madame Bongo d’être derrière les nombreux assassinats perpétrés dans ce pays depuis 2016. Elle invite, dans ce sens, les militaires à aller déterrer les corps enterrés au Charbonais. « Parce que beaucoup de parents n’ont pas retrouvé le corps de leurs enfants depuis 2016. Les Bongo sont une famille de meurtriers. Ils sont commandités de nombreux assassinats », révèle-t-elle.
Pour rappel Ali Bongo avait été élu en 2009 après la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le Gabon pendant plus de 41 ans. Omar Bongo était l’un des plus proches alliés de la France dans l’ère post-coloniale et Ali est un habitué à Paris, où sa famille possède un vaste portefeuille immobilier qui fait l’objet d’une enquête de la part des magistrats anti-corruption.
Emmanuel Macron s’était, lui, rendu au Gabon en mars dernier à l’occasion du Sommet sur les forêts, une visite perçue par certaines personnalités de l’opposition comme un soutien à Bongo avant la présidentielle. Lors d’un discours à Libreville, le président français avait toutefois nié toute ambition d’intervention en Afrique, affirmant que l’ère de l’ingérence était « révolue ». La France est soupçonné de vouloir faire libérer Sylvia Bongo.
La rédaction de Sénégal Info