Tensions au palais entre Maxime Jean Simone Faye et Omar Samba Bâ
C’est maintenant devenu un secret de polichinelle la guerre fratricide opposant le secrétaire général du Gouvernement, Maxime Jean Simone Faye et son ancien adjoint, Omar Samba Bâ. Le Palais est presque sens dessus-dessous. Nos sources nous renseignent que n’eut été la diligence de certains hommes de l’ombre, ces deux protagonistes allaient en venir aux mains.
Le premier est le secrétaire général du Gouvernement et le second est son ancien adjoint devenu ministre secrétaire général adjoint de la Présidence. Mais ils ne se piffent plus au Palais de la République. Il s’agit en l’occurrence de Maxime Jean Simone Faye et Omar Samba Bâ.Et la Directrice des moyens généraux (Dmg), Awa Ndiaye s’est invitée au conflit en se dressant contre Maxime Jean Simone Faye. Selon le quotidien l’As, une purge est désormais enclenchée sur les hommes du secrétaire général du Gouvernement. A l’origine de ces bisbilles qui minent présentement la Présidence de la République, Omar Samba Bâ et Awa Ndiaye garderaient toujours une dent contre leur ancien patron qui n’aurait plus de prise sur eux mais qui voudrait toujours exercer son influence sur ces deux ex-subalternes. En effet la goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est quand le secrétaire Général du Gouvernement a demandé à Omar Samba Bâ de lui transmettre de facto les dossiers qu’il adresse au Chef de l’Etat. Ce dernier lui oppose un pied de nez, lui rétorquant qu’il n’est plus sous la tutelle et que, désormais, il remet directement ses dossiers à Macky Sall. Même si l’on insinue que Awa Ndiaye a été nommée à son poste grâce à Maxime Jean Simone Faye, il n’en demeure pas moins vrai que cette Dame de fer ne le piffe plus et est désormais du côté de Omar Samba Bâ.Il se susurre que beaucoup de têtes proches du secrétaire général du Gouvernement sont tombées sous les coups de boutoir de Awa Ndiaye. En tous les cas, le feu continue de couver au Palais de la République au moment où le Chef de l’Etat se la coule douce à Biarritz. Gageons qu’à son retour, il mettra fin à ce bordel aux antipodes du faste-track diligentée pour satisfaire la demande sociale.
Assane SEYE-Senegal7