Serigne Mountakha wahnama ni sa kilifeu dang key bayi ak sa bop bayiko ak bopam
Le Premier ministre Amadou Bâ suscite actuellement des interrogations en raison de son silence prolongé. Cependant, comme le dit le dicton, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Sa position vis-à-vis du président, marquée par la discipline et la sérénité, reflète les conseils reçus de ses prédécesseurs, ainsi que des leaders religieux et de sa mère. Il s’est toujours engagé à maintenir une relation dépourvue de conflits avec le président Macky Sall. Il est essentiel de souligner que la paix est le seul élément qui prévaut entre eux, aussi bien au sein du gouvernement qu’au sein de Bennon Bokk Yakkar. Fin extrait
Le problème lié à la candidature réside dans le fait que si vous êtes à l’intérieur du cercle politique et accusé de propos graves, il est impératif de reconsidérer votre position en commençant par évoquer votre parcours personnel. Je suis convaincu que vous n’avez jamais entendu parler d’Amadou Ba posant des gestes en vue de recevoir quelque chose en retour. Une personne respectée au Sénégal, à savoir Serigne Mountakha, m’a conseillé d’obéir intégralement à mon dirigeant, soulignant l’importance de la discipline dans toute collaboration. Selon mes convictions et en m’appuyant sur ma relation avec le président Macky Sall, en tant que Premier ministre, il est essentiel de travailler consciencieusement, de produire des résultats et de laisser ces derniers à la personne qui vous a donné des ordres.
Il est impensable pour un Premier ministre et chef du gouvernement de prendre des initiatives ou de faire des déclarations sans l’aval de son dirigeant. Les responsabilités qui me reviennent sont clairement définies par la volonté du gouvernement et du président. En tant qu’acteur politique, au sein de notre secrétariat, je m’en tiens au principe de donner la parole au président Macky Sall. A ce jour, il n’a pas abordé ce sujet, et en tant que Premier ministre, ma responsabilité consiste à rester à l’écoute du président et à respecter ses décisions.
Concernant l’audition à laquelle j’ai été convié par le président Moustapha Niass, il est naturel d’être interpellé sur la situation du pays. Les actions menées en coulisses pour dialoguer avec l’ensemble du territoire national nécessitent une grande finesse pour éviter toute perception négative. Si ma réputation semble déplorable auprès de la population et des médias, c’est peut-être parce que je fais partie des victimes de ce genre de situation.
Depuis le discours du président à la nation, je reçois de nombreuses personnes, dont de nombreux responsables politiques. Bien que beaucoup d’entre eux m’aient sollicité pour obtenir leur soutien, je reste fidèle à la position que le président m’a demandé d’adopter, prônant l’unité. Au-delà des candidatures et des personnes, dans le contexte actuel du pays, l’unité au sein de l’APR et de Benno est primordiale. Il est crucial que ce bloc uni s’oppose à d’autres Sénégalais patriotes, car c’est cela qui déterminera l’avenir du pays en 2024. En tant que chef de gouvernement par la grâce de Dieu, mon rôle est d’exprimer une loyauté sans faille envers le président de la république, et peu importe ce que les gens peuvent penser ou dire, cela ne changera pas ma position.
J’aurais aimé être candidat et avoir ce privilège, car je fais partie de ceux qui connaissent le mieux la vision du président pour le pays. Cependant, la question ne se pose pas à mon niveau. Ce que je dois dire, je le dirai en temps voulu. En tant que Premier ministre, je n’ai pas le droit de répondre à cette question tant que le président n’a pas encore exprimé sa volonté.
La rédaction sénégalinfo.sn
