Quelques témoignages sur Serigne Mbacké Madina, le digne héritier de Serigne Touba
Serigne Mbacké Madina est le fils de Serigne Mouhamadou Moustapha Ibn Khadimou Rassoul, 1er Khalife du Mouridisme, Fondateur de la Grande Mosquée de Touba et premier continuateur de l’œuvre de son père. Petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, Serigne Mbacké Madina a fait l’objet d’éminents témoignages de la part de plusieurs Khalifes des Mourides. Voici quelques témoignages sur l’un des premiers petits-fils de Khadimou Rassoul.
1-Cheikh Mouhamadou Moustapha (1888-1945) a dit de lui : « Je n’ai rien de plus que Serigne Mbacké pour ce qui est de la lignée de Serigne Touba. Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma est ma rémunération pour les services rendus à Serigne Touba. Serigne Mbacké quant à lui est un bonus que mon Seigneur m’a m’accordé. »
« Si Serigne Touba était revenu sur terre, Serigne Mbacké n’aurait point besoin de changer la moindre once de son attitude ». (Sa posture, Son comportement) « Serigne Mbacké tire sa piété de là où nous tirons la nôtre ».
3- Cheikh Mouhamadou Bachir (1895-1966) en 1963, en présentant Serigne Mbacké au président Léopold Sédar Senghor lors de l’inauguration du forage de Tip avait dit : « Serigne Mbacké que vous voyez là est certes notre fils, mais il est aussi imbu de valeurs que nous ».
« Serigne Mbacké n’a pas l’envergure d’un petit fils, mais plutôt celle d’un fils de Serigne Touba. »
Lors de l’inhumation de Serigne Mbacké, il avait soutenu ce qui suit : « Serigne Mbacké n’a point d’égal dans ce monde ici-bas qu’il vient de quitter, également il n’a pas d’égal dans l’au-delà où il se rend ».
« Serigne Mbacké est digne de me représenter là où ma présence est nécessaire et je me fais son représentant là où la sienne est nécessaire… »
6- Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma (1913-1978) avait confié à Serigne Assane Marokhaya ce qui suit : « La nature chétive de Serigne Mbacké n’est rien d’autre que le résultat de sa crainte envers son Seigneur »
7- Mame Thierno Ibra Faty (1862-1943) : « La prière mortuaire n’est qu’une intercession pour le salut de l’âme d’un défunt. Dieu le Très Miséricordieux aura pitié de tout défunt dont Serigne Mbacké aura effectué la prière mortuaire »
8- Thierno Mountakha Tall : (1914-2007)
9- Serigne Nguick Modou Absa Fall (1855-1940) avait témoigné en 1929 à Nguick Fall, en présence de Serigne Galo Mbaye, Serigne Abibou Dieng, Serigne Diop Léona et de Serigne Abdou Rassoul Djigal que : « Serigne Cheikh et Serigne Mbacké sont comme les deux moitiés du Coran. Réunis, Ils font un Coran complet ».