Moustapha Diakhaté exige la libération de Guy Marius Sagna

Pour la libération de Monsieur Guy Marius SAGNA, et du respect de l’Etat de droit

Lutte contre le terrorisme et respect de l’Etat de droit : un couple inséparable en démocratie !

C’est ce que rappelle le Président de la République Macky Sall lorsqu’il dit : « Le respect de la démocratie et de l’Etat de droit est un choix irréversible. Le régime ne faiblira jamais dans cette option.»

Tout le monde se souvient du célèbre article publié dans la Revue l’Aurore où Zola prenait La Défense du capitaine Dreyfus.
L’idée centrale de ce son texte était que la Justice était supérieure à tout et que rien ne pouvait justifier qu’un homme soit déshonoré, avili, et maintenu en prison alors qu’il était innocent.

Depuis la nuit des temps, le terrorisme a toujours été utilisé aux fins d’assouvir appétits de pouvoir ou instincts meurtriers.

Au cours des premières années du XXIème siècle, des terroristes ont semé la haine et la mort dans tous les continents.

Pour protéger le Sénégal et ses populations de ce monstre hideux, le Président de la République a fait adopter par l’Assemblée nationale une puissante loi anti terroriste.

Toutefois, les premières arrestations et leurs suites judiciaires, dans le cadre de cette loi, plaident pour une plus grande prudence dans la mise en œuvre de celle-ci.

Pour ce qui le concerne, il se trouve que les propos qui lui valent sa détention seraient tenus, en l’absence de Monsieur SAGNA, par d’autres membres de l’Association « Frapp-France dégage » dont il n’est pas, du reste, le responsable moral.

En outre, les relaxes, non lieux ou peines légères en faveur des anciens prévenus que sont Imam Moussa Ndao, Ousseynou Diop et Saër Kébé doivent inciter les autorités judiciaires à faire preuve de plus de prudence pour éviter des inculpations entachées de délit d’opinion, de volonté de vengeance et de règlement de compte politique.

Au nom du statut d’Etat de droit que revendique le Sénégal et de ses engagements internationaux en matière de protection des droits politiques et civils , il est urgent d’arrêter les poursuites initiées à l’encontre de Monsieur Guy Marius SAGNA.

L’arrestation de notre compatriote, pour « fausse alerte au terrorisme » qui n’émane pas de lui, risque de connaître le même flop judiciaire que les arrestations d’Imam Moussa Ndao, Ousseynou Diop et Saër Kébé incarcérés  dans le cadre de la même loi anti terroriste.

En tout état de cause, la lutte contre le terrorisme et respect de l’Etat de droit doivent être un couple inséparable au Sénégal .

Une démocratie est saine lorsqu’elle est capable de partager ses contradictions.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

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