Massaly réplique à Felwine, Mbougar et Boris: Qui pour arrêter la mauvaise foi de ce trio de la honte ?

Dans la vie des nations, il est des moments où se taire revient à adopter l’attitude stérile et rédhibitoire du simple spectateur. A contrario et comme le renseigne le vieux dicton de chez nous (Wolof): »C’est toi qui nous plais; donc tu dois parler ne doit pas pousser à dire des bêtises aux conséquences fâcheuses ou à l’effet boomerang, somme toute, néfastes ».

Qu’on ne se méprenne, surtout pas, sur le sens de notre posture. Nous sommes certainement très insignifiants pour prétendre faire valoir notre opinion sur les douloureux événements du 01er et 2 Juin derniers . Qu’on nous concède, toutefois, la latitude de prendre part au débat en cours sur ces événements tragiques dont notre cher pays se serait bien passé. Dans une contribution qu’ils ont devoir consigner par le biais d’une alliance qui n’en valait pas certainement la peine si l’on se référe à leur production subjective, partisane et, pour le moins, insipide et sybylline. Les comparses

Mbougar Sarr, Felwine Sarr et Boubacar Boris Diop ont cru devoir tenter de clouer M. le Président de la République avec un empressement démoniaque et suspect ayant de forte senteur d’une sortie sur commande. Tout le laisse croire ! Trouver en la personne de Macky Sall

le seul et unique responsable de ces émeutes qui ont rendu exsangue notre économie est assez effarant pour mettre à nu la paresse, la malhonnêteté et l’hypocrisie de ces indignes représentants de l’élite bien pensante. Pardi !

Ce trio dimposteurs a bien raté le coche. Il a sciemment entonné les magnificats à mâtines . Ils loupent une bonne occasion de se taire. « Si tu n’es pas sûr que ce que tu vas dire est meilleur que le silence, alors tais- toi ». Faudrait-il rappeler à ces trois mercenaires circonstanciels de la plume qu’en de pareilles circonstances, la posture la plus responsable et la plus efficiente pour un leader d’opinion modèle aurait été, soit de tenir des propos d’apaisement en se gardant de désigner des coupables

ou de la fermer, tout simplement. Non Felwine, Mbougar et Boris, vous avez êtes de mauvaise foi.

Le Président Sall ne saurait être tenu pour responsable de cette inflation de la violence avec son lot macabre. Soutenir le contraire de manière catégorique et péremptoire avec des arguments empruntés à des activistes et autres intellectuels foncièrement partisans, relève tout simplement de la lâcheté, de la paranoïa et de l’hypocrisie. Le comble de l’hypocrisie est manifeste pour une raison simple à travers ce questionnement: s’ils sont convaincus que les signes avant- coureurs étaient perceptibles et ce, depuis longtemps, pourquoi ce trio d’alliance n’a pas su faire preuve de courage pour affronter la galère de leur temps comme des intellectuels dignes de ce nom l’auraient fait en sonnant l’alerte précocement ? Cette Interrogation ne souffre d’aucune impertinence. Loin s’en faut !

Affirmer que tous ceux qui ont élevé la voix sur le 3ème mandat du Président sortant en ont fait les frais relève d’un mensonge monstrueux, honteux, voire épouvantable. La vérité est que la quasi-totalité de ceux qui ont eu maille à partir avec la justice ont soit insulté la plus haute autorité de ce pays, soit appelé à l’insurrection. Nous leur apprenons alors que démocratie n’est pas anarachie ! Doit-on continuer à laisser des bouches sanguinolentes affaiblir, desacraliser et tourner en dérision nos institutions qui sont les véritables trépieds de notre République ? Il est vrai que leur préoccupation tenace est de s’éfforcer à satisfaire coûte que coûte les caprices d’un obsédé du pouvoir. (Suivez notre regard !!!)

La perception de la bouteille à moitié vide est manifeste. Une évidence ! Personne n’a jamais entendu le Président Macky déclarer qu’il sera candidat à la Présidentielle de 2024. Il n’est pas obligé d’assujettir ses prises de décision majeure aux desiderata et aux autres calendriers et ambitions de ceux n’existent que pour le diaboliser au rythme du battement de leur cœur. Encore sa posture du « ni-oui , ni-non » peut aisément se comprendre dans la mesure où la négative donnerait le champ libre à une féroce compétition de ses hommes qui n’auront plus le temps de travailler pour le pays mais bien pour la réalisation de leurs ambitions politiques personnelles.

Une chose est pour le moins certaine. Macky Sall est le Président du Sénégal jusqu’en 2024. A l’image où plus que ses prédécesseurs, il a fait de belles réalisations dignes de louanges et a pris des mesures hardies visant à améliorer considérablement la qualité de vie des populations. Ceux qui sont de bonne foi le reconnaissent et le clament à haute et intelligente voix.

Il est toutefois indéniable que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il y’a des manquements et il reste beaucoup à faire, notamment, pour la jeunesse, ces futurs relais de notre Nation. De là à soutenir qu’il n’y à rien de bon, relève d’un nihilisme abominable, d’une méchanceté vipérine. Comme le soutient, d’ailleurs, Nicolas Boileau: »La critique est aisée mais l’art est difficile ». Cessons alors de faire plus de remous que de sillage, d’être plus cigale que fourmi. Le pouvoir à toujours bon dos pour cristalliser les fantasmes d’intellectuels passés maîtres dans l’art d’entretenir la confusion béate, oiseuse dans les esprits au point d’instaurer subtilement ce qu’un penseur nommait par euphémisme « la confusion des repères ». Mbougar, Felwine et Boris, vous avez fait tomber le masque sordide qui vous servait de paravent. Vous n’êtes ni plus ni moins que des imposteurs doublés d’affabulateurs sataniques.

M. Mouhamadou Lamine Massaly, 

Président du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR), PCA de l’ONFP.

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