Explosion d’une bonbonne de gaz à la cité Baraka : Un lutteur arrêté par la police de Dieuppeul
Soupçonné dans l’explosion d’une bonbonne de gaz ayant fait trois morts et un blessé à la cité Baraka de Liberté 6, le lutteur M. Sow alias « Mbeur » a été déféré par la police de Dieuppeul ce vendredi. Il est poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger. Des indices graves et concordants ont motivé son placement en garde à vue.
Du nouveau dans l’incendie mortel survenu à la cité Baraka de Liberté 6, provoqué par l’explosion d’une bonbonne de gaz le 8 février dernier. Le commissariat de Dieuppeul, chargé de l’enquête, vient de poser un acte déterminant, avec l’arrestation du présumé auteur. Il s’agit du lutteur M. Sow dit « Mbeur », âgé de 29 ans. Il a été présenté au procureur ce vendredi pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger.
Il ressort du dossier que M. Sow était à l’origine de l’incendie qui a fait trois morts. D’après les témoignages recueillis, il a fait une mauvaise manipulation du brûleur de la bonbonne de gaz en question. Voyant que du gaz s’échappait de la bouteille, le lutteur est sorti précipitamment de l’appartement du 3e étage sans alerter les occupants du danger. C’est la raison de son placement en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger.
Selon des sources de Seneweb, le lutteur et les femmes K. Diallo (60 ans) et F. B. Sow (22 ans) se regardaient en chiens de faïence. Ces dernières ont finalement succombé à leurs blessures. Entendu comme témoin, le nommé S. Barry a confié aux policiers de Dieuppeul que sa tante K. Diallo voulait même déménager. Elle ne se sentait plus en sécurité dans cet appartement, d’après son neveu. De plus, les enquêteurs ont constaté des contradictions dans les propos du lutteur incriminé.
En effet, M. Sow a déclaré sur procès-verbal que sa tante K. Diallo lui avait prêté le brûleur de la bonbonne de gaz. Or, la fille de la dame a précisé en être la propriétaire et que M. Sow l’a pris à leur insu.