Abdou Aziz Ndiaye, un opérateur économique modèle

La qualité du leadership est primordiale pour faire émerger des races conquérantes de capitaines d’industrie Sénégalais. Telle est la principale leçon que nous pouvons tirer du Rwanda qui est passé du statut d’un pays décimé par des guerres interethniques pour atteindre des niveaux de croissance jamais égalés. Les Rwandais n’ont pu compter que sur la volonté de leurs dirigeants et le génie de leurs ressources humaines. Nous ne pouvons pas affirmer que le Rwanda dispose plus de ressources que le Sénégal qui compte à son actif toutes sortes de richesses : du gaz, au zircon en passant par le pétrole, nous n’avons pas été épargnés par dame nature.

Il devient alors impérieux de renforcer les Sénégalais qui s’activent dans la transformation de nos ressources surtout ceux agricoles car l’agriculture constitue le principal pilier de l’économie Sénégalaise. Et de toutes les productions agricoles, l’arachide est celle qui occupe le plus grand quota. Se lancer dans la transformation de ce produit prisé par les consommateurs Sénégalais, c’est participer au développement du Sénégal. L’arachide est l’une des rares légumineuses qui peut avoir 60 produits dérivés. C’est-à-dire avec la cacahuète, il est possible de fabriquer divers produits destinés à la consommation. Le savon, l’huile et beaucoup d’autres articles proviennent de l’arachide.

Les Européens conscients de ce fait ont décidé de mettre des bâtons dans les roues aux Africains pour les obliger à l’exporter brute c’est-à-dire non décortiquée. Plus l’arachide est transformée plus les tarifs douaniers pour l’exportation augmentent. C’est ainsi que le prix de l’huile d’arachide raffinée coûte beaucoup plus chère à l’international que l’huile non raffinée qui est plus élevé que celle de la graine décortiquée. Avec cet escalier tarifaire, les occidentaux veulent nous obliger à exporter cette ressource brute c’est-à-dire non transformée. Mais cela participerait à la paralysie de notre économie car si on procède de la sorte, ils nous enverront leurs produits transformés en un prix beaucoup plus élevé. Le manque à gagner est alors énorme.

Au moment où notre pays tend vers l’émergence, il urge alors de créer des sociétés de transformation de nos produits agricoles pour limiter la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et contribuer également à l’essor du Sénégal. En bon patriote, l’opérateur économique, Abdou Aziz Ndiaye a jugé utile de mettre sur pied des usines dotées d’unités industrielles de dernière génération visant à transformer l’arachide en produit consommable. C’est ainsi qu’il lancé l’un des produits les plus prisés actuellement sur le marché local à savoir l’huile ‘’J’adore’’. Une huile qui répond aux standards internationaux en matière de qualité.

En bon manager, Abdou Aziz Ndiaye a opté pour la diversification de ses secteurs d’activité. Ainsi, il dispose à son actif d’une maison de transit qu’il gère avec son collègue Ibou Ardo Sow sans compter les dizaines de camions qui roulent sur l’axe Dakar-Bamako facilitant du coup l’intégration sous régionale.

Mais si l’entrepreneur, Aziz Ndiaye a pu atteindre ce stade c’est parce qu’il a été accompagné et soutenu par ses frères Baye Alé Ndiaye, Mass Cocky Fall et Babacar Ndiack. S’il est devenu beaucoup plus populaire au Sénégal, c’est en grande partie à cause de ses œuvres de bienfaisance. Pour lutter contre le chômage et la délinquance, il avait décidé de partager le peu qu’il gagne à la sueur de son front pour appuyer ces jeunes qui sont en proie à des difficultés existentielles. Voici ce qui l’a amené à être promoteur de lutte.

A Tivavouane, il est connu pour être le fils d’Alé Ndiaye, un disciple convaincu de Serigne Babacar Sy. Son altruisme continue d’ébahir les disciples tidianes car à chaque occasion de Gamou il y distribue des centaines de bœufs provenant d’Hollande et pesant chacun 2, 5 tonnes. De plus, il participe grandement à la réussite de cet évènement en soutenant financièrement l’ensemble des dignitaires religieux de la ville sainte. Tout ce qu’il possède relève donc du mérite et pas de la chance car il a su batailler ferme pour faire partie du cercle très restreint des entrepreneurs qui ont investi avec succès dans leur pays.

La rédaction de Senegalinfo.net

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